Assurer une maison de manière économique

Que vous soyez propriétaire ou locataire, l'assurance d'une maison est toujours chose compliquée. En effet ce type de logement cristallise des risques plus nombreux et plus fréquents qu'un appartement. Les cambriolages y sont par exemple plus aisés de par la distance séparant le foyer du voisinage ; l'intégrité du lieu, de ses dépendances, du jardin s'il y en a un, est régulièrement menacée par d'éventuelles intempéries.

Complexe à sécuriser, cet environnement implique des cotisations vite onéreuses qui alourdissent le budget des ménages. Aussi l'entrée en vigueur début 2015 de la loi Hamon a-t-elle été vécue comme un appel d'air, avec l'opportunité de changer de police quand on le désire pour aller vers une offre plus attractive. Attention néanmoins aux pièges des bas tarifs ; s'ils sont séduisants ils ne sont pas forcément efficaces. Comment se repérer dans cette multitude de propositions pour aboutir à un contrat vraiment compétitif ?

L'offre : que propose-t-elle concrètement ?

Voici votre première préoccupation : déterminer ce que couvre le contrat. N'oubliez que pour être vraiment valide, votre police doit cibler des risques qu'on considère comme fondamentaux. Responsabilité civile, dommage aux biens, incendie, vol, cambriolage, dégât des eaux, il s'agit là des fondamentaux. Dans le cas d'un maison il faut y ajouter le vandalisme, la tempête, les inondations, ...

Scrutez les conditions pour voir si ces paramètres sont inscrits dans les clauses et couverts par le tarif de base … ou s'il va falloir ajouter des extensions qui vont alourdir la facture. De même tenez compte du type de formule : les basiques ne couvriront guère les risques inhérents à une maison, un pack intermédiaire serait déjà plus adapté. Quant aux formules haut de gamme, elles sont certes extrêmement complètes mais vraiment très chères.

Les paramètres de calcul : comment se positionne l'assureur ?

Il faut savoir que le tarif peut évoluer en fonction de votre situation. Voilà pourquoi votre conseiller vous soumet un questionnaire préalable à toute contractualisation, afin de mesurer le degré de dangerosité de votre situation. Il va s'enquérir de la surface du logis, du nombre de pièces, de l'âge du bâtiment, des antécédents de sinistre, périodes d'absence, …

Dans le cas d'une maison on va aussi vous interroger sur le jardin, les dépendances éventuelles, la proximité du voisinage, peut-être abordera-t-on les dispositifs de sécurité que vous auriez pu mettre en place. Faites un rapport précis de votre situation, chiffrez vos biens, passez votre foyer au crible pour être au plus juste, déterminer vos points forts et vos faiblesses.

Contractualisation : quels principes de précaution ?

Vous l'aurez compris, les tarifs les moins chers ne sont pas forcément les plus performants. Aussi ne vous précipitez pas. L'administratif n'est certes pas ce qu'il y a de plus passionnant et on aimerait se débarrasser ce cette corvée le plus vite possible. Néanmoins prenez le temps de vérifier certains paramètres : ainsi consultez le coût de la cotisation mensuelle ce qui vous donnera une idée plus juste de sa répercussion sur votre budget ; demandez si les frais de dossier sont payants.

Quant aux inscriptions par internet, elles sont certes pratiques mais privilégiez néanmoins un contact direct, pour discuter de votre situation avec un interlocuteur déterminé et ajuster le contrat en conséquence. Il convient par exemple de tenir compte des autres garanties dont vous disposez et qui peuvent faire double emploi.