Bris de glace : qu’en est-il de l’indemnisation ?

Bris de glace : qu'en est-il de l'indemnisation ?

Le bris de glace fait partie des accidents les plus récurrents dans un foyer. Fenêtre cassée, miroir brisé, carreau fracturé : si vous êtes confronté à ce type de dégât, vous devez en faire la déclaration auprès de votre assureur afin d'obtenir indemnisation.

Néanmoins ne négligez pas de vous informer sur le processus de calcul, cela vous évitera les déconvenues et les mauvaises surprises au moment du remboursement.

Que couvre votre contrat ?

C'est la question primordiale. Suivant les agences, la garantie « Bris de glace » ne va pas forcément englober les mêmes accidents ni les mêmes circonstances. Ne comptez pas obtenir compensation pour un aquarium explosé, ce type d'objet dépend d'une autre garantie. De même le bris de glace consécutif à un acte de vandalisme n'est pas concerné. Aussi soyez très attentif aux exclusions.

Quel est votre plafond de remboursement ?

Il limite la somme la plus élevée en matière d'indemnité. L'assureur ne pourra aller au-delà. Il proposera un montant défini pour une fenêtre, une baie, un velux. Mais le remboursement sera calculé au mètre carré pour des surfaces plus conséquentes comme une verrière.

Quelle est votre franchise ?

Ce terme désigne le montant qu'il vous reste à débourser en complément de l'indemnité. Défini lors de la contractualisation, ce chiffre peut atteindre quelques centaines d'euros et s’élève au fur et à mesure que la cotisation baisse. Certains assureurs offrent cette franchise, aussi renseignez-vous en amont des travaux à effectuer et comparez les offres.

Peut-il y avoir expertise ?

Une fois votre dossier d'indemnisation envoyé, votre assureur peut éventuellement dépêcher un expert pour affiner son évaluation des dégâts, s'il s'agit d'un cas complexe et d'un chiffrage important. Soyez présent lors de la visite afin d'apporter des informations et des explications et d'aider à éclaircir la perception du dossier.

Peut-il y avoir contestation ?

Une fois suffisamment renseigné sur la situation, l'assureur va vous soumettre une somme de remboursement, que vous pouvez accepter ce qui enclenchera le processus de versement. Vous êtes également en droit de contester si l'offre vous semble inadéquate. Si c'est le cas il faudra enclencher toute une procédure de contre expertises à la fois longues et coûteuses. La chose n'arrive que si les montants en jeu sont élevés, le dossier très compliqué et rempli de zone d'ombres.